La schizophrénie peut-elle toucher n’importe qui à n’importe quel âge?
Oui. Certaines périodes ou certains prédicteurs qui sont, en quelque sorte, des indicateurs de risque. Le premier d’entre eux est que les hommes de 14 à 18 ans sont plus susceptibles de devenir schizophrènes que les femmes. Le risque s’accroît légèrement pour les femmes un peu plus tard (c.-à-d., dans la jeune vingtaine). Cependant, un homme ou une femme de 35 ans peut aussi devenir schizophrène, mais le risque est bien plus faible.
Le Programme d'évaluation, d’intervention et de prévention des psychoses (PEPP) de l’Institut Douglas vise à identifier les enfants à risque le plus tôt possible. Concrètement, un représentant du PEPP se rend dans les écoles, les organismes publics ou les églises et tente d’éduquer les enseignants, les parents et les autres adultes. Si le comportement d’un adolescent change, par exemple s’il reste en retrait socialement de manière significative, il conviendrait de le faire évaluer par un psychiatre formé, capable d’identifier la phase prodromique de la schizophrénie.
-Joseph Rochford, Ph.D., École Mini Psy 2009
Oui. Nous avons tous de nombreux gènes qui sont responsables de cette maladie. Une personne peut la développer même si personne dans sa famille ne souffre de schizophrénie ou de psychose.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
S’il y a des antécédents de psychose dans ma famille, que puis-je faire pour l'éviter?
Vivre heureux, vous engager dans la vie, faire ce que vous avez envie de faire. Pour l’heure, il n’existe pas de stratégie spécifique pour prévenir la psychose. Je recommanderais de bien dormir, de ne pas consommer de drogues, de ne pas vous laisser stresser et de prendre la vie du bon côté. Cela est plus facile à dire qu’à faire. Nous n'avons aucune recommandation spécifique pour prévenir la psychose, mais plutôt, des règles générales basées sur la qualité de vie.
-Ridha Joober, M.D., Ph.D., École Mini Psy 2009
Quelle est la probabilité de transmettre la schizophrénie à nos enfants si notre frère a cette maladie?
Si votre frère souffre de la schizophrénie, la probabilité que vos enfants contractent la maladie se situerait entre 2 et 3%. Pour donner un contexte à ce chiffre, je rappelle que la schizophrénie touche 1% de la population générale. Le risque est donc de deux à trois fois supérieur. À l'échelle de l'ensemble de la population, ce n'est donc pas un risque beaucoup plus élevé.
Cela dit, à risque génétique égal, deux personnes peuvent développer ou non la schizophrénie selon qu'elles sont exposées à des stresseurs ou des facteurs protecteurs environnementaux. Malheureusement, on ne connait pas encore avec certitude quels sont les facteurs environnementaux pertinents.
-Ridha Joober, École Mini Psy 2007
Vaut-il mieux confronter le patient à ses délires ou jouer son jeu?
Admettons que vous soyez en voiture avec un patient psychotique, qu’il se mette à parler tout seul, et que lorsque vous lui demandez à qui il parle, il refuse d’abord de vous répondre, puis finisse par vous dire qu’il parlait à un circuit implanté dans son corps. Est-il souhaitable de le confronter ou vaut-il mieux faire comme si de rien n’était? Cela dépend de la phase de sa psychose.
Lorsque les gens vivent avec des symptômes psychotiques très forts et présents, il est difficile de les confronter. On recommande en général de gagner la confiance des patients car, une fois leur confiance gagnée, ils sont plus enclins à parler. S’ils prennent des médicaments et reçoivent de l’aide, il est possible qu’ils souhaitent parler de leurs expériences. Petit à petit, ils prennent conscience de la situation et à mesure que les symptômes disparaissent, la plupart des patients disent : «Comment ai-je pu croire ça? », «Comment cela a-t-il pu m’arriver?».
Selon moi, il faut faire preuve de bienveillance. Je prends toujours les patients très au sérieux. Leurs hallucinations, leurs délires, etc., constituent autant leur réalité que votre réalité est la vôtre. Vous devez vous montrer compatissants, empathiques, prendre le chemin de leur réalité afin de passer de cette situation grave à une situation où il y a moins de souffrance, de dysfonctionnement, où la vie est meilleure. Selon moi, tenter de confronter quelqu’un à ses délires n’est pas une bonne idée parce que vous risquez d’être frustré de ne pas parvenir à le convaincre qu’il se trompe, et cela peut entraîner une situation émotionnelle.
-Ridha Joober, M.D., Ph.D., École Mini Psy 2009
La compréhension est essentielle. Si une personne traverse un épisode psychotique, il est très important de garder à l'esprit qu'il s'agit simplement d'une situation qui peut survenir dans la vie. Mieux vaut ne pas la contredire et éviter la dispute . La réalité est ce que chacun élabore pour soi. Adoptez une attitude positive pour l'aider; ne la critiquez pas et ne la jugez pas. Si vous le pouvez, consultez un professionnel de la santé mentale et aidez la personne à obtenir de l'aide. Toutes ces attitudes doivent être adoptées pour aider les personnes souffrant de troubles psychotiques et de maladies mentales.
- Ridha Joober, M.D., Ph.D., École Mini Psy 2012
Qu’est-ce qui apparaît en premier chez le schizophrène: les anomalies cérébrales ou les manifestations cliniques?
Un certain nombre d’études longitudinales en imagerie cérébrale ont été menées sur la schizophrénie infantile. Elles ont montré la présence d’anomalies du développement cortical. Ainsi, le cerveau se développant d’arrière en avant, il semble que le développement cortical soit moins avancé chez les enfants atteints de schizophrénie infantile que chez les autres enfants du groupe étudié.
Je ne suis pas sûr qu’il existe une étude portant sur des enfants dont les parents sont atteints de schizophrénie, mais ce dont nous sommes sûrs c'est que cette maladie est un trouble du développement. Ainsi, des anomalies comportementales et probablement neurologiques existent et se manifestent bien avant les manifestations cliniques. Par exemple, on a observé des vidéos de personnes atteintes de schizophrénie pendant leur enfance, et on s’est rendu compte qu’enfants ces personnes présentaient déjà des anomalies en termes de mouvements ou d’aptitudes sociales. Je ne serais donc pas surpris si de futures études montraient que leur cerveau présentait des anomalies de développement.
Mais là encore, il est, selon moi, extrêmement important de comprendre que toutes ces études portent sur un nombre élevé de patients et, que pour obtenir des résultats précis ou pour déterminer exactement les anomalies, nous avons besoin de nombreux sujets. Lorsque l’on parle de schizophrénie, il serait plus juste de parler de schizophrénies avec un "s". Les anomalies cérébrales sont diverses et variées. Il nous reste donc beaucoup à faire pour comprendre ce qui se passe exactement.
-Ridha Joober, M.D., Ph.D., École Mini Psy 2009
Pourquoi certains patients ne "voient" pas qu'ils sont schizophrènes?
"Saisir" sa maladie est extrêmement variable d’un patient à un autre. Certains comprennent très bien qu’ils ont traversé un épisode psychotique, d'autres ne le comprendront jamais et conserveront leurs idées premières. Mais dans la plupart des cas, on observe une sorte de distanciation et les délires finissent par avoir de moins en moins d'emprise sur l’esprit. Un patient pourra dire: «Oui, je suis la reine d’Angleterre, mais cela n’a plus aucun intérêt». Au début, lorsqu'un patient a des délires, celles-ci pèsent tellement sur leur esprit qu’elles orientent leur comportement.
Mais pourquoi certains patients ne comprennent pas qu'ils subissent des psychoses? Nous tentons de le comprendre à l'aide de l'imagerie cérébrale. Nous savons, par exemple, que certaines affections neurologiques empêchent totalement de savoir qu'on est malade. Si vous êtes victime d’un AVC au lobe frontal ou pariétal, vous ne vous rendrez pas compte que vous n’êtes plus capable de bouger un membre par exemple: ous regarderez votre main et elle ne bougera pas mais vous ne vous rendrez pas compte que vous êtes paralysé. Ainsi la compréhension des affections et de notre corps a une origine neurologique. Et certains patients souffrent probablement de déficiences plus importantes que d’autres à ce niveau. Nous rencontrons toutes sortes de schizophrénies, certaines où la compréhension est très mauvaise, et d’autres où elle est bien meilleure.
-Ridha Joober, M.D., Ph.D., École Mini Psy 2009
Mon fils a reçu un diagnostic de schizophrénie, et ma fille, qui est enceinte, s’inquiète pour la santé mentale de son bébé. Y a-t-il des signes ou des symptômes que nous devons surveiller?
Je ne crois pas qu’il y ait de signes ou symptômes qui pourraient être considérés comme précurseurs de la schizophrénie. Premièrement, un parent du deuxième degré présente un risque de 3 % de développer la schizophrénie. Comparativement au risque observé dans la population générale, soit 1 %, ce risque n'est pas particulièrement plus significatif. Deuxièmement, il n’y a pas vraiment de signes qui peuvent nous dire avec précision si le sujet développera un trouble mental, ce qui signifie qu’il est impossible de prédire si la maladie apparaîtra. Il est plus nuisible de se faire du souci outre mesure.
-Ridha Joober, M.D., Ph.D., École Mini Psy 2010
Quels signes indiquent qu'une personne qui a traversé une dépression majeure pendant plusieurs années développe une psychose?
En cas de dépression grave, on peut également voir apparaître des symptômes psychotiques. Dans des cas de dépression extrêmement grave, certaines personnes peuvent présenter des symptômes psychotiques qui sont généralement cohérents avec leur humeur et peuvent inclure des délires de nihilisme, de pauvreté, d'avoir tout perdu, d'avoir parfois perdu son corps, etc. Ces symptômes peuvent être vraiment aigus dans les cas de dépression grave.
- Ridha Joober, M.D., PhD, Mini-Psych School 2012
Quelles sont les affections qui peuvent empêcher une personne souffrant d'un trouble psychotique de se rétablir ou de fonctionner quotidiennement?
Certaines formes de schizophrénie ou de psychose sont très aiguës et nécessitent beaucoup plus d'intervention et d'aide. Près de 20 % des patients présenteront une forme aiguë de la maladie. Le Clozapine peut aider une bonne partie des patients, mais le trouble demeurera grave pour une faible fraction d'entre eux. Cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas heureux; un suivi dans la communauté et de la compassion peuvent les aider. Au moins, s'ils ne souffrent pas, c'est positif. Mais au début de la maladie, les personnes touchées et leur famille souffrent énormément. Pourquoi? Parce que les délires sont comme une douleur intense qui fait souffrir ceux qui en sont victimes. Les personnes atteintes de formes chroniques de schizophrénie ne subissent pas le même niveau de souffrance. Ainsi, même si elles souffrent tout de même de délires ou d'hallucinations, elles sont heureuses. Cela nous ramène donc aux valeurs de la société et à la manière dont cette dernière peut aider ces personnes à mener une vie heureuse, libre de préjugés.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
Est-il juste de dire que la schizophrénie se caractérise toujours par une psychose?
Pas nécessairement. Certains patients schizophrènes ne présentent pas de symptômes psychotiques, mais plutôt des symptômes négatifs. On parle de symptômes négatifs lorsque, par exemple, les personnes cessent de voir leurs amis, ne sortent plus ou ne socialisent plus, et expriment très peu d'émotions. Elles n'ont pas d'hallucinations ou de délires dans le sens classique du terme, mais elles peuvent ne pas réussir à avancer dans leur vie et perdre leur capacité à envisager d'autres possibilités. Par conséquent, même en l'absence de symptômes psychotiques, une personne peut tout de même souffrir d'un trouble très grave.
Il convient de souligner que l'étiquette « schizophrénie » doit être effacée, étant donné qu'elle est lourde de stigmates. Même l'idée de schizophrénie, c'est-à-dire d'un « esprit dissocié », n'est pas une façon positive d'évoquer cette maladie, qui est en réalité, une immense constellation regroupant plusieurs troubles. Il vaut mieux que les gens définissent le trouble dont ils souffrent en s'appuyant sur leur propre expérience.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
Pourquoi certains toxicomanes deviennent-ils psychotiques ?
C’est une question intéressante parce que nous savons que certaines drogues ont la particularité d’accroître le niveau de dopamine dans certaines régions du cerveau. Par exemple, la cocaïne, les amphétamines, la méthylphénidate, le cannabis et l’alcool accroissent tous le niveau de dopamine dans le système mésolimbique et rendent, par conséquent, les gens plus enclins aux épisodes psychotiques. Si vous ne présentez aucune vulnérabilité, vous pouvez abusez du cannabis ou de la cocaïne sans connaître d’épisodes psychotiques. Toutefois, certaines personnes sont extrêmement fragiles et traverseront des épisodes psychotiques avec de petites doses de cocaïne ou de cannabis. C’est parce que ces drogues accroissent le niveau de dopamine. Une augmentation, même faible, de la quantité de dopamine peut présenter un danger pour eux. C'est la même chose si vous souffrez de diabète: votre niveau d’insuline est déjà si élevé que si vous consommez un peu plus de pâtes, il devient incontrôlable. C’est exactement la même chose. Ces drogues sont de très puissants agonistes (activateurs) qui accroîtront le risque de connaître des épisodes psychotiques.
-Ridha Joober, M.D., Ph.D., École Mini Psy 2009
Existe-t-il des schémas communs dans les cas de délire, tels que des idées de conspiration? Si oui, pourquoi?
Dans les cas de paranoïa, il peut exister une certaine prédisposition à réagir de manière défensive ou paranoïaque à des situations stressantes. En règle générale, lorsque des personnes se trouvent dans un milieu familier, elles ne réagissent pas de cette façon. Cependant, elles peuvent devenir méfiantes dans un environnement complètement étranger (p. ex ., voyage en Afrique). La nouvelle situation peut les pousser à se méfier soudainement des différences, ce qui constitue une sorte de réaction de défense programmée. L'une de ces réactions est la paranoïa; d'autres sont les manies, le retrait et la dépression. Face au stress, il existe différents schémas de réactions comportementales programmées importantes. Le fait que la paranoïa soit l'une d'elles explique probablement pourquoi on la retrouve fréquemment en cas de troubles psychotiques.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
Pourquoi les délires sont-ils toujours dépeints comme négatifs et jamais amusants?
Il est vrai que certaines personnes peuvent apprécier leur délire. Par exemple, au lieu de ressentir une paranoïa, certaines personnes dont le délire est d'être observé en permanence, peuvent se sentir importantes, ce qui peut les rendre heureuses. Ces expériences donnent à un certain nombre de gens le sentiment de servir à quelque chose.
Il est très important de demander aux personnes qui souffrent de délires comment elles ressentent leur expérience, si c’est positif ou négatif pour elles. Il est important de souligner que ce ne sont pas les délires eux-mêmes qui sont nuisibles, mais plutôt leur incidence sur la vie personnelle. Par exemple, si une personne souffre de délires, mais qu'elle est en mesure de travailler et qu'elle est heureuse, son état n'est pas si problématique. Cependant, dans la plupart des cas, les délires empêchent les malades de vivre normalement et engendrent souffrances pour eux et leur entourage, ce qui, bien entendu, devient problématique.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
Si un événement traumatique n'est pas traité, entraînera-t-il finalement une psychose et une maladie mentale?
Cette question fait couler beaucoup d'encre. Certaines recherches montrent que les personnes qui développent une psychose ont plus souvent été victimes d'événements traumatiques que les autres. En règle générale, un traumatisme psychologique, surtout s'il est chronique, peut conduire à une psychose. Par exemple, si des personnes ne sont pas valorisées, aimées ou chéries, mais plutôt critiquées et rabaissées en permanence, surtout pendant l'enfance, cela pourrait rejaillir sur leur développement et accroître le risque de psychose. Les recherches sur le sujet ne sont pas très nombreuses, mais cela est possible. Certaines études indiquent désormais que des événements traumatiques pourraient en fait accroître le risque de troubles psychotiques, surtout en cas de traumatismes sexuels et physiques.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
L'autisme psychotique est-il génétique?
L'autisme est considéré comme une maladie hautement génétique, peut-être même davantage que certains troubles psychotiques. On estime que le risque d'autisme est déterminé génétiquement dans 90 à 95 % des cas. Ce domaine est relativement complexe, mais grâce à de nouvelles études, nous devrions, d’ici les 10 à 20 prochaines années, mieux comprendre la génétique de l'autisme.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
Même si la schizophrénie est souvent considérée comme un groupe de maladies, les recherches suggèrent que nous devrions en distinguer les symptômes positifs et négatifs. Est-ce une bonne idée?
Le modèle médical consiste à regrouper des patients parce qu'ils partagent des traits communs d'une maladie ou un risque élevé face à celle-ci. Cela fonctionne dans les cas de diabète : taux de glycémie élevé, risque de problèmes rénaux, problèmes rétiniens, etc. Mais en psychiatrie, et plus particulièrement pour les troubles psychotiques, nous rencontrons très peu de cas qui partagent des facteurs identiques provoquant une même maladie. Bien que d'autres experts ne partagent pas cet avis, il n'y a pas, selon moi, de strates dans cette maladie. Je suis d'avis que chacun subit une maladie ou un trouble qui lui est propre.
- Ridha Joober, M.D., PhD, École Mini Psy 2012
La schizophrénie se développe-t-elle ou est-elle présente à la naissance?
Nous ne pouvons pas répondre à cette question avec certitude. Une proportion de 0,5 % à 1 % de la population souffre de schizophrénie. Cependant, si l’un des parents est atteint de cette maladie, les possibilités d’avoir un enfant qui en souffrira sont d’environ 10 %. Cela signifie que 9 enfants sur 10 n’hériteront pas de la maladie, mais ils présenteront une certaine vulnérabilité.
Ce qu’il y a d’intéressant, dans le cas des jumeaux identiques, c’est que si l’un d’eux souffre de la maladie, les probabilités que l’autre jumeau en souffre aussi sont de l’ordre de 40 % à 70 %. Cela nous dit qu’il ne s’agit pas uniquement des gènes; cela dépend aussi de la façon dont les gènes s’expriment. C’est ce qu’on appelle le modèle de « diathèse » : les gens présentent un certain degré de vulnérabilité génétique, mais cette prédisposition peut être déclenchée par quelque chose d’autre. Chez certaines personnes, cela peut être déclenché par quelque chose comme l’abus de drogues, alors que chez d’autres, la maladie peut se développer en l’absence de tout déclencheur. Mais il faut souvent la combinaison des deux éléments pour que la maladie fasse vraiment son apparition : l’environnement et les gènes.
-Janina Komaroff, assistante de recherche, Institut Douglas, École Mini Psy 2012