Journée mondiale du sommeil 2014
13-03-2014
En cette journée mondiale du sommeil, Reut Gruber, Ph.D., chercheuse à l’Institut Douglas, publie une déclaration de principe pour répondre au problème criant du manque de sommeil chez les jeunes. Cette déclaration est appuyée par la Société canadienne du sommeil, le Collège des médecins de famille du Canada et l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Par ce geste, les trois associations désirent envoyer un signal clair sur l’urgence d’agir.
En effet, des sondages auprès d’étudiants du secondaire ont montré que plus de 70% d’entre eux manquaient de sommeil et qu’ils étaient fatigués ou très fatigués durant la journée. Or le sommeil joue un rôle essentiel dans le développement humain, le métabolisme (l’obésité), la mémoire, la concentration et l’humeur. Mais le mode de vie moderne, l’appel constant des appareils électroniques, la consommation inadéquate de café et surtout la perception que le sommeil n’est pas important joue en sa défaveur.
«Les troubles du sommeil sont un véritable problème de santé public» lance Dre Gruber «et un moyen de remédier à la situation est de mieux outiller les pédiatres pour qu’ils puissent identifier et traiter correctement le manque de sommeil et les autres troubles du sommeil chez leurs patients.»
En plus de rehausser l’expertise des pédiatres en matière de sommeil, Dre Gruber propose de travailler avec les commissions scolaires et les décideurs pour retarder l’heure du début des classes et inclure l’hygiène du sommeil au curriculum scolaire et dans les programmes de lutte contre l’obésité.
Vous retrouvez un état de la situation, des lignes directrices cliniques et les recommandations de Dre Gruber dans sa déclaration de principe sur le site web de la Société canadienne du sommeil
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