L'arrivée d’un scanner à l’Institut Douglas

08-11-2010


L’arrivée d’un puissant appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) signale une étape importante dans la construction du futur Centre d’imagerie cérébrale de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Cet appareil sera au cœur d’un centre qui sera le seul au Québec à être entièrement dédié à la recherche et aux soins en santé mentale. Bientôt, des chercheurs pourront intensifier la cadence de leurs travaux et des patients pourront directement en bénéficier.

Cette technologie permettra :

De meilleurs diagnostics. À ce jour, les diagnostics – que ce soit ceux de la schizophrénie, de la dépression majeure ou des troubles de l’anxiété - sont fondés sur l’observation clinique des symptômes, la consultation avec les patients et leur autoévaluation. Avec cette technologie, il sera possible d’identifier des biomarqueurs de différentes maladies psychiatriques dans le cerveau des patients.

De meilleurs pronostics. Grâce aux mesures précises du scanner, les chercheurs pourront mieux prédire l’évolution de la maladie pour chaque individu et ainsi ajuster les traitements en conséquence.

Des études longitudinales. Les chercheurs pourront suivre plus de patients et sur une plus longue période.

Une bonne nouvelle pour la santé mentale

Jacques Hendlisz, directeur général, Institut Douglas
"Nous sommes fiers de pouvoir témoigner de cette progression dans la réalisation d’un projet qui vient s’ajouter à de nombreuses autres initiatives réalisées en recherche au Douglas. L’utilisation de l’IRM sur le site même du Douglas est une excellente nouvelle pour les personnes vivant avec une maladie mentale ainsi que pour les chercheurs qui poursuivent leurs travaux avec passion. Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada pour le soutien déterminant qu’ils ont manifesté à l’égard de notre projet de haute technologie. Le Centre d’imagerie du Douglas bénéficie d’un financement fédéral, accordé dans le cadre du Programme d’infrastructure du savoir, et provincial, provenant du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation par le biais du ministère de la santé. D’une somme totale de près de vingt millions de dollars accordée pour la réalisation du Centre, 4,5 millions de dollars sont investis dans l’acquisition du scanner pour les études chez les humains."

Véronique Bohbot, Ph.D., chercheure en neuroscience, Institut Douglas
« Dans le cours de mes recherches, l’imagerie cérébrale la plus sophistiquée est essentielle pour m’aider, entre autres, à mieux comprendre le vieillissement du cerveau et les mécanismes de la mémoire. C’est avec satisfaction que je constate que notre centre de recherche réussit une fois de plus à offrir un environnement de haut niveau à ses scientifiques. »

Ronald Sehn, directeur des services techniques, Institut Douglas
« L’échéancier de construction du Centre d’imagerie cérébrale est respecté, et l’ouverture officielle du centre est prévue en mars 2011. Notre équipe de gestion du chantier accomplit un travail exceptionnel. »

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Une technologie de pointe de 13 tonnes – Magnetom-Trio-Système Tim de Siemens

La technologie Tim (Total Imaging Matrix, matrice d’imagerie totale) est devenue l'un des nouveaux standards dans le monde de l’IRM. Le système d’imagerie est muni d’un aimant supraconducteur 3 Tesla(*) avec une flexibilité, une précision et une vitesse sans précédent.

(*) Unité TESLA (T)
Le tesla (symbole : T), nommé en l'honneur du physicien et inventeur américain d’origine serbe Nikola Tesla, est l'unité dérivée d'induction magnétique (appelé parfois densité de flux magnétique ou champ magnétique) du Système international d'unités.

À propos du Centre d’imagerie cérébrale - ouverture prévue : mars 2011
Martin Lepage, Ph.D., directeur

D’une superficie de plus de 1 200 m2, le Centre d’imagerie cérébrale abritera deux scanners, l’un consacré aux études chez l’humain et l’autre, aux études chez l’animal (rongeurs). Ces deux scanners IRM seront hébergés dans un nouvel édifice érigé spécifiquement pour la recherche en imagerie cérébrale qui offrira également d’autres techniques d’imagerie complémentaires chez l’humain (électrophysiologie cérébrale, stimulation magnétique transcrânienne et monitoring physiologique).
L’imagerie cérébrale représente un domaine de recherche prioritaire depuis maintenant 10 ans à l’Institut Douglas. Ces techniques occupent une place de plus en plus importante dans le domaine de la neuroscience et de la recherche en santé mentale car elles ouvrent de nouvelles perspectives quant aux mécanismes et processus impliqués dans les troubles mentaux.

Renseignements

Florence Meney
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