27-06-2007
Une perle rare du Douglas
Des plus modestes, toujours prête à faire don de son temps et à partager ses talents, l'agente administrative Joan Besner est une perle rare du Douglas.
Au fil du temps
Le dévouement de Joan pour le Douglas a évolué à travers le temps. « Lorsque je suis arrivée au Douglas, au début des années 70, je faisais mon travail du mieux que je le pouvais. Cependant, j'ai très rapidement constaté que j'avais la possibilité d'en faire beaucoup plus. J'ai adopté la cause de la maladie mentale et j'ai commencé à chercher des occasions d'offrir mes talents lors d'événements faisant la promotion de l'excellent travail du Douglas. Je suis très fière de participer à ces activités, puisqu'elles permettent de mieux sensibiliser la population et de démontrer comment le Douglas contribue à réduire la souffrance associée aux maladies mentales, par les soins, la recherche et l'enseignement. Même si mes activités de bénévolat se déroulent toujours à l'heure du dîner ou après le travail, c'est toujours un plaisir pour moi. »
Une bénévole exceptionnelle
Partout au Douglas, Joan jouit d'une excellente réputation, et ce, à juste titre. Elle est toujours de bonne humeur, enthousiaste, bien organisée et créative. Entre autres, notons ses talents de vendeuse de billets hors pair pour la campagne Loto-Voyage de la Fondation de l'Institut Douglas (au cours de la seule campagne de 2006-2007, elle a vendu plus de 70 billets!), ses qualités d'hôtesse pour accueillir les spectateurs des Vues de l'esprit et les participants de l'école Mini Psy ainsi que ses compétences de bénévole dans le cadre des Soirées Dégustation de la Fondation. L'an dernier, à l'occasion des célébrations du 125e anniversaire, elle a joué un rôle dynamique au sein du comité organisateur, en plus de préparer et d'animer un kiosque pour le Département de médecine générale. Saviez-vous que, dans les années 1990, Joan a également organisé, avec peu de soutien, une collecte de fonds pour la Fondation qui lui a permis de recueillir des dizaines de milliers de dollars? En fait, Joan est tellement enthousiaste que bien souvent, sans attendre qu'on le lui demande, elle offre ses services de bénévole!
Il ne faut pas oublier de souligner le superbe travail qu'effectue Joan, dans le cadre de son emploi quotidien, en organisant des conférences sur la santé mentale. Sans aucun doute, elle est une excellente ambassadrice du Douglas.
À peine six ans
Joan a été élevée à Verdun et habitait sur la rue Sénécal, à quelques coins de rue de l'Institut. Elle a visité le Douglas, pour la première fois, lorsqu'elle avait à peine six ans. Une de ses cousines, qui était religieuse, s'était inscrite à un cours de formation en soins infirmiers et l'avait emmenée avec elle pour rendre visite à un patient. Joan se souvient encore de ce moment, alors que, marchant aux côtés de sa cousine, dans les tunnels, elle levait la tête pour observer les patients.
« Lorsque je pense à cette époque, je réalise que la plupart des patients que j'avais croisés dans les tunnels vivaient probablement au Douglas depuis plusieurs années et qu'ils y demeureraient encore très longtemps. Ils ne jouissaient pas d'une très grande qualité de vie. Ils méritaient mieux. »
« Aujourd'hui, la plupart des personnes souffrant de problèmes de santé mentale peuvent être traitées rapidement et de manière efficace. Elles peuvent vivre dans la communauté tout en recevant, au besoin, de l'aide professionnelle. Si nous souhaitons faire disparaître la stigmatisation, ce type de réintégration doit se poursuivre! Je tire une très grande satisfaction de savoir que je peux participer à la réalisation de ce souhait. »
« Pour moi, travailler au Douglas, c'est beaucoup plus qu'un emploi; c'est ma façon de contribuer à l'amélioration de la santé mentale, pour l'ensemble de la société. C'est un honneur pour moi que d'agir ainsi. »
En un mot ou deux…
Quel mot décrit le mieux la maladie mentale?
Débilitant.
Quel film a eu le plus d'influence sur votre vision de la maladie mentale?
L'Éveil.
Comment préservez-vous un mode de vie équilibré?
En prenant soin autant des autres que de moi-même.
Qui fait, à votre avis, un travail hors pair pour démystifier la maladie mentale?
La chef du Département de médecine générale du Douglas, Willine Rozefort, qui travaille sans relâche pour améliorer la santé des patients.
Croyez-vous que le Douglas sera encore là dans 125 ans? Oui, et la recherche sera sa vocation principale.
Un mot pour décrire le Douglas?
Innovateur.