Notre équipe de chercheurs spécialisés dans le champ de l'hyperactivité avec trouble déficitaire de l'attention (TDAH) comprend aussi des pédopsychiatres, des psychologues et un psychiatre généticien. Ils explorent les causes du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité chez les enfants dans le but de développer un meilleur traitement.

J'ai 38 ans, un mari que j'aime à la folie et trois beaux enfants. La vie que je mène aujourd'hui est un véritable conte de fées, si je la compare à ce qu'elle était lorsque je souffrais de troubles alimentaires, il y a de cela 20 ans déjà.

J'ai été diagnostiquée TDA il y a 7 mois. J'ai aujourd'hui 28 ans. je suis mère de 2 jeunes enfants. Et je dois avouer que j'avais énormément de difficulté au niveau familial dans l'orgarnisation, gérer mon temps, etc. 

 Dès sa naissance, ma mère a dû se battre. (...) Bien plus tard, après avoir vécue bien plus de souffrances et de trahisons des gens qu'elle aimait plus que tout au monde, elle s'est mise en tête que personne ne l'avait jamais aimé et sombra dans un grosse dépression.

J'ai 64 ans, et ma maladie est plutôt de type unipolaire, en ce sens que j'ai traversé des périodes de profonde dépression, sans excès autres. Maintenant, je vis normalement.

 Je viens témoigner pour dire qu'il apparaît que dans les familles ayant un enfant DYS (dysphasique, dyspraxique, dyslexique...), on retrouve dans la fratrie un enfant TDA avec ou sans hyperactivité, cela en grande proportion.

Depuis plusieurs années je suis bipolaire. Tantot très joviale, tantôt j'ai tous les malheurs du monde. Je suis divorcée, j'ai 2 grands enfants, une fille de 27 ans et 1 fils de 25 ans. Ils m'ont donnés deux petits-enfants et ce sont eux ma thérapie. 

Ma fille aura 2 ans le mois prochain et elle se réveille toujours de 3h30 à 5h30... Nous avons tout essayé, avons consulté des spécialistes. Nous avons même pensé aux RGO et a eu un traitement pendant plusieurs mois....mais rien y fait.

Un jour, lorsque j'avais 9 ans et que j'avais le droit de voir ma mère et de rester avec elle, j'ai dû la sauver d'un suicide. À ce moment-là, j'avais compris que dans sa tête, il y avait quelque chose d'anormal.

J’ai un fils bipolaire. Il avait l’habitude de m’appeler souvent et on pouvait parler des heures au téléphone. Chaque fois qu’il appelait, il pleurait. Il disait qu’il avait des hallucinations, des idées noires. Ça a duré comme ça pendant plusieurs années.