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L'Hôpital Douglas désigné « institut universitaire en santé mentale » par le Ministère de la Santé et des Services sociaux
26-06-2006
Montréal, le 26 juin 2006 – Aujourd’hui, l’Hôpital Douglas vient de tourner une page importante de son histoire. Le ministre des Services gouvernementaux et député de Verdun, M. Henri-François Gautrin, en son nom et au nom du ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Philippe Couillard, a officiellement déclaré le Douglas « institut universitaire en santé mentale », désignation spéciale attribuée à une organisation en santé reconnue au plan national pour son expertise dans un domaine spécifique et dont la mission comprend plusieurs volets : prodiguer des soins, faire de la recherche et de l’enseignement, et évaluer les technologies.
« La désignation d’institut universitaire est une nouvelle très attendue pour le Douglas, » soutient Mme Claudette Allard, présidente du conseil d’administration de l’Hôpital Douglas. « Elle reconnaît non seulement notre expertise en matière de soins en santé mentale, mais également l’influence internationale de notre Centre de recherche ainsi que la qualité de l’enseignement que nous offrons, » précise-t-elle.
Cette désignation confirme le leadership du Douglas au sein du Réseau universitaire intégré de santé McGill (RUIS-McGill) en ce qui a trait au domaine de la santé mentale et du rôle pivot qu’il est appelé à jouer dans le cadre du Plan d’action en santé mentale 2006-2010 du MSSS. À titre d’institut universitaire, le Douglas a comme mandat de créer les meilleurs programmes en santé mentale et de les partager avec ses partenaires de 1re ou de 2e lignes –qu’ils soient des organismes communautaires, des départements de psychiatrie d’hôpitaux généraux ou des équipes de santé mentale dans les nouveaux Centres de santé et de services sociaux (CSSS). L’Hôpital Douglas remplit déjà ce mandat depuis plusieurs années, entre autres dans les domaines du suicide, des premiers épisodes psychotiques et des troubles de l’alimentation.
« C’est un grand jour pour le Douglas et particulièrement pour tous ceux et celles qui y travaillent et qui, par leur professionnalisme et leur détermination, ont contribué à cette réalisation, » s’exclame Jacques Hendlisz, directeur général de l’Hôpital Douglas. « Cette désignation arrive à point puisque le Douglas célèbre son 125e anniversaire cette année. Nous avons entamé un nouveau chapitre, explique M. Hendlisz. Révolue est la pensée que les personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale sont perdues à jamais. Le Douglas est un institut universitaire moderne qui emploie les meilleures thérapies de réhabilitation, où la recherche joue un rôle central, et où les patients peuvent croire à leur rétablissement, et à une vie épanouie et active dans la société, » conclut M. Hendlisz.
À propos de l’institut universitaire
Fondé en 1881, par Alfred Perry et un groupe composé de membres du clergé protestant et de citoyens de Montréal, le « Protestant Hospital for the Insane » se voulait l’établissement de santé mentale le plus progressiste au Québec. En 1965, il fût renommé Hôpital Douglas en l’honneur du Dr James Douglas, une figure de proue de la psychiatrie, et de sa famille qui firent de généreux dons à l’Hôpital lors de débuts financièrement difficiles. Dans les années 50, des percées révolutionnaires dans le traitement et la recherche en santé mentale ont été engendrées par un psychiatre du Douglas, le Dr Heinz Lehmann, qui introduisit les médicaments antipsychotiques en Amérique du Nord. Ces médicaments permirent à plusieurs patients, qui jusque-là considérés incurables, de reprendre une vie active dans la société. Aujourd’hui, le Douglas offre des soins spécialisés et surspécialisés à une clientèle de tous âges. Il traite 250 patients internes et plus de 9 000 patients externes– de la région de Montréal mais aussi de partout au Québec – qui souffrent de dépression, de schizophrénie, de troubles de l’alimentation, d’hyperactivité avec trouble du déficit de l’attention, d’anxiété et de troubles dégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer. Le Centre de recherche de l'Hôpital Douglas, créé en 1979 est le deuxième plus grand centre de recherche en santé mentale au Canada, avec plus de 60 chercheurs et 180 étudiants universitaires. Cette équipe travaille sans relâche à élucider les causes des maladies mentales – qu’elles soient d’ordre génétiques, environnementales, culturelles ou sociales – afin de développer de nouveaux outils diagnostiques, de meilleurs traitements et de mettre au point de nouvelles méthodes de prévention.
« La désignation d’institut universitaire est une nouvelle très attendue pour le Douglas, » soutient Mme Claudette Allard, présidente du conseil d’administration de l’Hôpital Douglas. « Elle reconnaît non seulement notre expertise en matière de soins en santé mentale, mais également l’influence internationale de notre Centre de recherche ainsi que la qualité de l’enseignement que nous offrons, » précise-t-elle.
Cette désignation confirme le leadership du Douglas au sein du Réseau universitaire intégré de santé McGill (RUIS-McGill) en ce qui a trait au domaine de la santé mentale et du rôle pivot qu’il est appelé à jouer dans le cadre du Plan d’action en santé mentale 2006-2010 du MSSS. À titre d’institut universitaire, le Douglas a comme mandat de créer les meilleurs programmes en santé mentale et de les partager avec ses partenaires de 1re ou de 2e lignes –qu’ils soient des organismes communautaires, des départements de psychiatrie d’hôpitaux généraux ou des équipes de santé mentale dans les nouveaux Centres de santé et de services sociaux (CSSS). L’Hôpital Douglas remplit déjà ce mandat depuis plusieurs années, entre autres dans les domaines du suicide, des premiers épisodes psychotiques et des troubles de l’alimentation.
« C’est un grand jour pour le Douglas et particulièrement pour tous ceux et celles qui y travaillent et qui, par leur professionnalisme et leur détermination, ont contribué à cette réalisation, » s’exclame Jacques Hendlisz, directeur général de l’Hôpital Douglas. « Cette désignation arrive à point puisque le Douglas célèbre son 125e anniversaire cette année. Nous avons entamé un nouveau chapitre, explique M. Hendlisz. Révolue est la pensée que les personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale sont perdues à jamais. Le Douglas est un institut universitaire moderne qui emploie les meilleures thérapies de réhabilitation, où la recherche joue un rôle central, et où les patients peuvent croire à leur rétablissement, et à une vie épanouie et active dans la société, » conclut M. Hendlisz.
À propos de l’institut universitaire
Fondé en 1881, par Alfred Perry et un groupe composé de membres du clergé protestant et de citoyens de Montréal, le « Protestant Hospital for the Insane » se voulait l’établissement de santé mentale le plus progressiste au Québec. En 1965, il fût renommé Hôpital Douglas en l’honneur du Dr James Douglas, une figure de proue de la psychiatrie, et de sa famille qui firent de généreux dons à l’Hôpital lors de débuts financièrement difficiles. Dans les années 50, des percées révolutionnaires dans le traitement et la recherche en santé mentale ont été engendrées par un psychiatre du Douglas, le Dr Heinz Lehmann, qui introduisit les médicaments antipsychotiques en Amérique du Nord. Ces médicaments permirent à plusieurs patients, qui jusque-là considérés incurables, de reprendre une vie active dans la société. Aujourd’hui, le Douglas offre des soins spécialisés et surspécialisés à une clientèle de tous âges. Il traite 250 patients internes et plus de 9 000 patients externes– de la région de Montréal mais aussi de partout au Québec – qui souffrent de dépression, de schizophrénie, de troubles de l’alimentation, d’hyperactivité avec trouble du déficit de l’attention, d’anxiété et de troubles dégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer. Le Centre de recherche de l'Hôpital Douglas, créé en 1979 est le deuxième plus grand centre de recherche en santé mentale au Canada, avec plus de 60 chercheurs et 180 étudiants universitaires. Cette équipe travaille sans relâche à élucider les causes des maladies mentales – qu’elles soient d’ordre génétiques, environnementales, culturelles ou sociales – afin de développer de nouveaux outils diagnostiques, de meilleurs traitements et de mettre au point de nouvelles méthodes de prévention.