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L'expertise du Douglas atteint l'Arctique québécois
12-07-2006
« Que les patients vivent à proximité de notre Hôpital ou dans le Grand-Nord québécois, ce sont des clients du Douglas et ils et elles peuvent compter sur notre meilleur service », dit le directeur général, Jacques Hendlisz, qui s’est joint, au début du mois de mai, à d’autres membres clés de l’équipe du RUIS McGill pour entreprendre un voyage au Nunavik. Leur mission était de prêter l’oreille aux besoins de la population du Nunavik et de planifier comment lui offrir des services.
Desservant non moins de 63 pour cent de la superficie du Québec, le RUIS McGill est responsable d’une région arctique qui comprend 11 000 personnes et il doit relever d’énormes défis santé.
Trouver des solutions
« Le personnel des communautés de Kuujjuaq et de Puvirnituq nous a dressé une liste de ses besoins les plus urgents », souligne M. Hendlisz. « C’est notre travail d’aider à trouver les meilleures solutions possibles. »
Le progrès est déjà en marche. « Par exemple, poursuit-il, jusqu’à récemment, le personnel local ne pouvait transmettre de résultats de radiologie sous forme numérique aux spécialistes travaillant au sud. Les équipements utilisés au nord et au sud venaient de deux entreprises différentes et ne pouvaient donc échanger des données.
« Une subvention du MSSS a aidé l’équipe du RUIS McGill à développer un logiciel qui permet l’interaction des deux types de matériel radiologique et pour les patients, l’obtention rapide et peu coûteuse de leurs résultats.
« Nous nous préparons aussi à améliorer la formation en santé mentale dispensée au Nunavik, en mettant l’accent sur la télésanté pour que moins de patients aient à prendre l’avion vers le sud pour obtenir des traitements, une démarche onéreuse qui les sépare de leur famille et de leurs proches au moment où ces personnes leur sont les plus essentielles. »
Un rôle accru pour le Douglas
« Les temps changent, dit M. Hendlisz. Faire partie du RUIS McGill et être un centre d’excellence en santé mentale a élargi le rôle du Douglas. Aujourd’hui, en plus d’évaluer la technologie et de partager notre expertise spécialisée en soins, en enseignement et en recherche, nous coopérons plus étroitement que jamais avec des collègues de première et de deuxième lignes. Nous devons aussi nous assurer que toute lacune dans les services de santé mentale du RUIS McGill qui serait due à des manques de personnel ou de connaissances soit comblée rapidement et efficacement. »
Beaucoup à faire
« Les défis ne manquent pas, explique M. Hendlisz. Bien que le RUIS McGill soit responsable de la population de d’autres parties du Québec, y compris les immenses régions de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Outaouais, nous mettons présentement l’accent sur l’amélioration des soins de santé au Nunavik. Au Douglas, notre mandat concerne les soins de santé mentale. Pour citer notre chef d’équipe, Arthur T. Porter, M.D., président du RUIS McGill et président et chef de la direction du CUSM, ‘Si nous pouvons y arriver là-bas, nous pouvons y arriver n’importe où.’ »
Sur la photo : De droite à gauche: James Gates, Barbara Young, M.D., Arthur T. Porter, M.D., Jacques Hendlisz, Normand Tremblay, M.D., Micheline Ste-Marie, M.D., Johanne Desrochers, Hélène Dion et Charlie le chauffeur. Absente: Johanne Emmanuelle
Nancy Schmidt
Desservant non moins de 63 pour cent de la superficie du Québec, le RUIS McGill est responsable d’une région arctique qui comprend 11 000 personnes et il doit relever d’énormes défis santé.
Trouver des solutions
« Le personnel des communautés de Kuujjuaq et de Puvirnituq nous a dressé une liste de ses besoins les plus urgents », souligne M. Hendlisz. « C’est notre travail d’aider à trouver les meilleures solutions possibles. »
Le progrès est déjà en marche. « Par exemple, poursuit-il, jusqu’à récemment, le personnel local ne pouvait transmettre de résultats de radiologie sous forme numérique aux spécialistes travaillant au sud. Les équipements utilisés au nord et au sud venaient de deux entreprises différentes et ne pouvaient donc échanger des données.
« Une subvention du MSSS a aidé l’équipe du RUIS McGill à développer un logiciel qui permet l’interaction des deux types de matériel radiologique et pour les patients, l’obtention rapide et peu coûteuse de leurs résultats.
« Nous nous préparons aussi à améliorer la formation en santé mentale dispensée au Nunavik, en mettant l’accent sur la télésanté pour que moins de patients aient à prendre l’avion vers le sud pour obtenir des traitements, une démarche onéreuse qui les sépare de leur famille et de leurs proches au moment où ces personnes leur sont les plus essentielles. »
Un rôle accru pour le Douglas
« Les temps changent, dit M. Hendlisz. Faire partie du RUIS McGill et être un centre d’excellence en santé mentale a élargi le rôle du Douglas. Aujourd’hui, en plus d’évaluer la technologie et de partager notre expertise spécialisée en soins, en enseignement et en recherche, nous coopérons plus étroitement que jamais avec des collègues de première et de deuxième lignes. Nous devons aussi nous assurer que toute lacune dans les services de santé mentale du RUIS McGill qui serait due à des manques de personnel ou de connaissances soit comblée rapidement et efficacement. »
Beaucoup à faire
« Les défis ne manquent pas, explique M. Hendlisz. Bien que le RUIS McGill soit responsable de la population de d’autres parties du Québec, y compris les immenses régions de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Outaouais, nous mettons présentement l’accent sur l’amélioration des soins de santé au Nunavik. Au Douglas, notre mandat concerne les soins de santé mentale. Pour citer notre chef d’équipe, Arthur T. Porter, M.D., président du RUIS McGill et président et chef de la direction du CUSM, ‘Si nous pouvons y arriver là-bas, nous pouvons y arriver n’importe où.’ »
Sur la photo : De droite à gauche: James Gates, Barbara Young, M.D., Arthur T. Porter, M.D., Jacques Hendlisz, Normand Tremblay, M.D., Micheline Ste-Marie, M.D., Johanne Desrochers, Hélène Dion et Charlie le chauffeur. Absente: Johanne Emmanuelle
Nancy Schmidt