29-08-2007

Une première à l’Institut Douglas


Le jeudi 23 août dernier avait lieu l’inauguration d’un jardin unique en son genre au Québec : le Hâvre de Paix Iannicelli. Les patients du Centre de jour Moe Levin ont chaleureusement remercié Caroline, Vincent, Samuel et leurs parents, Mary et Joseph Iannicelli qui ont rendu possible la création d’un tel jardin destiné à la détente et à la guérison.

Le modèle de ce jardin sera certainement reproduit dans d’autres centres canadiens dont la mission est d’offrir des programmes de jour aux personnes souffrant d’Alzheimer et d’autres formes de démences cognitives. Plus de 60 personnes étaient réunies autour de la famille Iannicelli parmi lesquels plusieurs patients du Centre de jour Moe Levin et de la Clinique de la Mémoire du Douglas, des médecins, des chercheurs, des membres du personnel et des membres des conseils d’administration de la Fondation, de l’Institut et du Centre de recherche.

Ce jardin a été conçu pour offrir un milieu stimulant, paisible et sécuritaire aux patients du Centre de jour Moe Levin. Ce qui rend ce jardin exceptionnel c’est qu’il a été conçu en collaboration avec les patients eux-mêmes qui ont été présents tout au cours de la planification et de la mise en place des espaces. Voici ce que Lisa O’Reilly B.A., technicienne en loisirs au Centre de jour Moe Levin nous confiait:

«

C’
était un plaisir et un honneur de travailler avec la famille Iannicelli. Sincère est le mot qui décrit le mieux cette famille. Je sais que ce don est un geste du cœur. Ils comprennent réellement les objectifs de ce jardin. Non seulement ont-ils écouté et compris nos besoins mais ils ont aussi écouté nos patients. Ce sont des gens très humains qui nous ont permis de réaliser tous nos objectifs avec ce jardin. Nous sommes très reconnaissants».

Les recherches ont clairement démontré qu’un tel jardin, planifié avec soins, a des effets bénéfiques et calmants sur le comportement des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démences. Les bénéfices sont aussi réels pour les patients souffrant d’autres maladies mentales.

Les gens souffrant de la maladie d’Alzheimer et d’autres déficits cognitifs font face à de nombreux défis dans la progression de la maladie. En particulier, ils ont souvent besoin d’aide pour marcher, leur santé peut être fragile, ils ont souvent des problèmes d’acuité visuelle accompagnée de photosensibilité, d’un rétrécissement du champ visuel et de perte de la vision périphérique. La perte de mémoire peut mener à la désorientation, à l’anxiété et au désir compulsif de marcher.