20-04-2009
Si, comme certains chercheurs avant vous, vous vous demandez qui, des pays occidentaux ou de l’Inde, affiche les meilleurs résultats en matière de traitement de la schizophrénie, et que vous répondez : «l’Inde», vous avez la bonne réponse.
Comment est-ce possible, vu la supériorité du niveau de vie au Canada ? Afin d’expliquer cette réponse et d’utiliser les résultats obtenus pour améliorer le traitement de la psychose dans le monde entier, Ashok Malla, M.D., directeur du Programme d’évaluation, d’intervention et de prévention des psychoses (PEPP), collabore avec Rangaswamy Thara, MD, Ph.D., directeur de la Schizophrenia Research Foundation (SCARF), de Chennai (Inde). Le docteur Malla est assisté dans ce projet par les docteurs Ridha Joober M.D. Ph.D., et Srividya Lyer. Les deux directeurs sont célèbres pour leurs travaux de recherche sur la psychose. L’étude se terminera en décembre 2010.
Dans le cadre de ce projet, quelque 108 personnes (en Inde et au Canada) souffrant d’un premier épisode de psychose reçoivent des traitements similaires. Les chercheurs portent une attention toute particulière aux facteurs — comme la famille et la culture — susceptibles d’expliquer les meilleurs résultats de l’Inde. Du personnel supplémentaire, recruté en Inde, a suivi une formation connexe sur le premier épisode de psychose afin de se perfectionner et d’élargir ses connaissances. Les chercheurs de l’Institut Douglas et de la SCARF partagent leur expertise lors de visites à leurs installations respectives.
Les résultats de cette collaboration sont vivement attendus pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce qu’ils serviront à améliorer les techniques d’intervention, ce qui évitera la chronicisation des troubles psychotiques. Ensuite, parce qu’ils permettront de réviser les directives relatives à la gestion des patients. Ces deux aspects sont très importants au Canada, en Inde, et dans les autres pays.
Meilleurs voeux de succès à nos chercheurs !