Grâce à un don de 30 000$ des auxiliaires bénévoles, le Burgess-1 s’est doté d’une toute nouvelle cuisine thérapeutique. Cette cuisine sert entre autres à évaluer les patients récemment admis à l’unité. Le comportement des patients en cuisine est en effet révélateur de leur degré d’autonomie et de leur sens de l’organisation. C’est sur la base de ces comportements que les médecins peuvent ensuite déterminer les conditions de leur retour dans la collectivité.

De plus, la cuisine permet d’enseigner aux patients de nouvelles habiletés qui leur seront utiles plus tard : composer des menus, suivre des recettes, utiliser des ingrédients sains mais abordables.


Mary Campbell, présidente des auxiliaires bénévoles, voulait souligner les 50 ans de son groupe avec un projet haut en couleur. Pari gagné. “J’ai un sentiment du devoir accompli, dit-elle, les auxiliaires travaillent toujours à améliorer la vie des patient et je crois que ce projet est l’un des meilleurs que nous ayons jamais fait».

L’ergothérapeute Anna Scardocchio est elle aussi ravie. Dorénavant, plus besoin de courir jusqu’à la cuisine du pavillon Newman pour conduire ses évaluations; elle pourra tout faire sur place au Burgess. « En plus, la nouvelle cuisine est plus intime, mieux équipée et elle ressemble beaucoup aux cuisines qu’on à la maison. »

La nouvelle cuisine thérapeutique du Burgess-1 a été rendue possible grâce à la vision des auxiliaires, de l’équipe des projets de la direction des services techniques et de l’unité de traitement des psychoses.