L'institut Douglas recherche un(e) psychologue.

J'ai 38 ans, un mari que j'aime à la folie et trois beaux enfants. La vie que je mène aujourd'hui est un véritable conte de fées, si je la compare à ce qu'elle était lorsque je souffrais de troubles alimentaires, il y a de cela 20 ans déjà.

Bonjour, je m'appelle Léa et j'ai 22 ans. Je ne suis pas bipolaire, je suis atteinte de troubles bipolaires. Comme vous le savez, la maladie se transmet d'une part génétiquement,mais ça ne suffit pas. Pour qu'elle se déclenche, il faut avoir subit un traumatisme dans son enfance. Le mien a été de perdre mon père à l'âge de 3 ans et d'avoir une mère qui décida après de se laisser mourir en ne s'alimentant plus, et en essayant de se donner la mort.

Étant étudiante en travail social et toujours prête à aider les autres, je ne pensais pas que je pourrais être l'une des personnes que l'on devrait aider un jour. J'ai toujours pensé que je serais en mesure d'aller au-delà de mes problèmes et de ne pas me faire envahir par ceux-ci.

J’ai un fils bipolaire. Il avait l’habitude de m’appeler souvent et on pouvait parler des heures au téléphone. Chaque fois qu’il appelait, il pleurait. Il disait qu’il avait des hallucinations, des idées noires. Ça a duré comme ça pendant plusieurs années.

Depuis peu de temps, j'ai remarqué chez ma fille des comportements qui me laissait voir que peut-être, elle aurait un déficit d'attention. J'ai consulté afin de prévenir des problèmes au niveau scolaire puisqu'elle n'a que 5ans.

Je vis avec la schizophrénie depuis 12 ans. Avoir un cadre est très important, par exemple, aller au travail tous les jours. Et le soir, je pratique mon violoncelle.

J'apprends à l'âge de 48 ans que j'ai le déficit de l'attention. Plus je m'informe sur le sujet plus je comprends les comportements en lien avec ce déficit, telle l'impulsivité, la difficulté dans mes études primaires et universitaires, et la mauvaise estime de soi que je vis depuis mon enfance.

De 1989 à 2002, j'ai souffert d'anorexie et de quelques épisodes de boulimie. J'ai participé à quelques thérapies à la clinique des troubles de l'alimentation; soit en groupe et individuelle. Ce processus a duré près de 2 ans... 2 ans où 2 fois / semaine je devais m'absenter de mon travail.

En novembre 2005, j'ai cessé de travaillé et pris rendez-vous en urgence avec mon médecin de famille parce que je n'étais plus fonctionnelle dans aucune sphère de ma vie. Des problèmes familiaux reliés spécifiquement à mes 2 adolescentes ont tirés les dernières miettes d'énergie qui me restaient après 8 ans de monoparentalité.