Mimi Israël M.D., FRCPC, chef du département de psychiatrie du Douglas, a été nommée chef intérimaire du département de psychiatrie de l’Université McGill. Cette nomination, qui rend hommage à son expertise scientifique, à son sens aigu de l’éthique et de l’organisation ainsi qu’à son approche empreinte de compassion à l’égard de la pratique clinique, entrera en vigueur le 1er juin 2007.

« Je félicite Mimi Israël de cette nomination. Il s’agit d’une administratrice, d’une clinicienne et d’une enseignante extrêmement chevronnée ce qui constitue de nombreux atouts intéressants pour ce poste. » souligne Richard I. Levin, vice-recteur (affaires de la santé) de l’Université McGill et doyen de la faculté de médecine.

Mimi Israël continuera d’agir à titre de chef du département de psychiatrie du Douglas en plus de maintenir sa pratique clinique et ses activités de recherche et d’enseignement au sein du Programme des troubles de l’alimentation de l’Institut.

Son ouverture d’esprit, son respect de l’approche interdisciplinaire ainsi que son formidable esprit d’analyse et de synthèse l’ont amenée à se distinguer au sein du Douglas. Elle a réorganisé les services cliniques, amélioré la vie des patients et s’est plongée dans des projets qui visent à intégrer la recherche et l’enseignement à la pratique clinique. À titre de présidente de l’association des chefs de départements de psychiatrie de Montréal, elle joue un rôle clé dans l’élaboration des services de santé mentale, par une participation active au sein du Réseau universitaire intégré de santé McGill (RUIS McGill) ainsi qu’en contribuant à mettre en œuvre le nouveau plan d’action en santé mentale provincial. En reconnaissance de la persévérance de ses efforts, Mimi Israël s’est vu décerner le grand prix 2006 du Collège des médecins du Québec.

Après plus de 20 années de pratique en psychiatrie, le Dr Israël est résolue à repousser les limites de la psychiatrie. Souscrivant au principe selon lequel, en matière de carrière professionnelle, « nos talents doivent toucher le plus grand nombre de personnes», elle se dévoue à la promotion de la santé mentale au sein de la société. Elle veille aussi à la mise en place d’une organisation qui permet d’améliorer l’accessibilité aux services et la qualité des soins, en plus de réaffirmer le rôle du psychiatre au sein de l’équipe interdisciplinaire des soins de santé.