La communauté a-t-elle été informée du projet ?
Oui – par l'entremise de leurs représentants qui siègent au Conseil d'administration (CA), de façon plus directe par le bulletin Entre Voisins et les médias locaux. Les deux représentants de la communauté au C.A. ont également fait part à leurs collègues des problématiques qui étaient soulevées par la communauté lors des mises à jour au sujet du projet qui ont été présentées de façon régulière, au cours des trois dernières années.
Qu'adviendra-t-il du Centre de neurophénotypage, récemment construit?
Le volume d'activités du centre de neurophénotypage et le nombre d'employés de la recherche n'ont cessé de croître, au-delà des prévisions. Il faudra donc bientôt prévoir de nouveaux locaux, qui seront intégrés au nouvel Institut. Dans l'avenir, le centre continuera d'offrir des services de recherche spécialisés à des tierces parties.
Qu'adviendra-t-il des vieux bâtiments?
L'une des premières actions que nous comptons entreprendre à la réception de l'approbation pour la prochaine étape du projet est de demander qu'une étude sur le patrimoine soit menée afin d'identifier quels bâtiments ont une valeur historique et devraient être préservés.
Pourquoi ne pas installer le nouvel établissement au centre du terrain, comme c'est le cas actuellement ?
Cet emplacement reproduirait le vieux modèle asilaire qui veillait à maintenir l'établissement – et sa mission – cachés. De plus, les constructions obligeraient le Douglas à interrompre les services et à déplacer le personnel et les patients pour une longue période.
De quelle façon la communauté avoisinante sera-t-elle touchée par ce projet?
Le passage d'un asile à un Institut universitaire en santé mentale aura un impact très positif sur la communauté et sur la perception qu'ont les gens de la maladie mentale en général. Un nouveau Douglas, plus accessible, aidera à éliminer le stigma associé à la maladie mentale et contribuera à renforcer le lien avec les membres de la communauté.
Qu'adviendra-t-il du terrain?
La proposition que nous soumettons au gouvernement n'implique aucun changement quant à l'utilisation des terrains du Douglas. Il n'est question ni de modification au zonage, ni de vente, ni de développement à d'autres fins.
Où seraient situées les nouvelles installations?
L'emplacement proposé est au Nord-est de notre terrain, en bordure du boulevard Champlain et de la rue Stephens.
Quand avez-vous l'intention de consulter la communauté et les voisins à propos du projet?
Dans un premier temps, des patients, cliniciens et experts ont été consultés afin d'aider à identifier les besoins du Douglas dans le futur – ce fut la première étape. Maintenant que la vision de ce que doit être un institut universitaire est plus claire et mieux définie, l'Institut va pouvoir informer et impliquer la communauté.
Vous êtes invités à surveiller le site Web pour les prochaines dates de sessions d'information.
Le nouvel établissement aurait-t-il un impact sur l'achalandage dans les quartiers résidentiels avoisinants?
Un dégagement assez important est conservé entre le nouveau bâtiment et le voisinage résidentiel de la rue Stephens afin d'assurer un degré maximal d'intimité pour chacun. Ce dégagement permet l'aménagement d'espaces verts et la plantation d'arbres qui séparent les deux entités et assurent des vues agréables.
Les bâtiments restants, qui n'ont aucune valeur patrimoniale, pourront-ils être rénovés puis réutilisés?
Non. Une analyse exhaustive de nos bâtiments, menée dans le cadre de l'étude de préfaisabilité, a permis de déterminer que la réutilisation ou la récupération ne sont pas recommandées en raison des coûts engendrés, des interruptions de services, de la reproduction du modèle pavillonnaire inefficace et des résultats cliniques qui ne rencontreraient toujours pas les normes modernes en termes de soins.
Pourquoi cet emplacement a-t-il été recommandé?
L'emplacement en bordure du boulevard Champlain présente beaucoup d'avantages :
- Se rapprocher de la rue
- Maximiser l'utilisation du terrain réservé pour l'usage psychiatrique par un lègs de la famille Douglas
- Minimiser les dérangements sur le site pendant la construction
- Exposition maximale à la lumière naturelle pour les patients et employés
Qu'adviendra-t-il du Centre de la Petite Enfance (CPE) Funville?
Pour le moment, notre projet n'est simplement qu'une soumission au Ministère de la Santé et des Services sociaux. La possibilité d'une construction, donc, est encore plusieurs années devant nous. Ainsi, il n'y a pour le moment aucun plan concret quant au CPE Funville. Or, si les travaux vont de l'avant et qu'une construction pour un nouvel institut nécessite que le CPE soit relocalisé, l'équipe du projet travaillera assurément de très près avec l'administration de Funville pour que soit construit un nouveau CPE au Douglas.
Les bâtiments seront-ils démolis, comme vous le laissez entendre dans votre rapport au gouvernement?
Pas nécessairement. Pour les besoins de l'étude de préfaisabilité, tous les coûts ont dû être estimés, même ceux liés à une possible démolition des bâtiments sans valeur historique. Quant aux bâtiments qui ont une valeur historique, ils ne seront pas démolis.
Qui a été consulté jusqu'à maintenant?
Plus de 300 personnes ont été consultées durant l'élaboration de l'étude de préfaisabilité. Ce nombre inclut des patients, des cliniciens, des employés du Douglas, des partenaires communautaires en santé mentale, des experts internationaux en établissements de santé mentale ainsi que des représentants de l'Agence de la Santé et des Services sociaux de Montréal (devenue Centre intégré de santé et de services sociaux - CISSS) et du Ministère de la Santé et des Services sociaux.
